Olivier Henry, Président de l’Ecurie du Mené
C’est sous l’égide de l’ASACO Maine-Bretagne que l’Ecurie du Mené organise la Course de Côte de Saint Gouëno, sixième manche du Championnat de France de la Montagne. Une épreuve qui, au fil des éditions, a pris un spectaculaire essor et se présente aujourd’hui comme un des rendez-vous les plus prisés de la saison.

L’Ecurie du Mené, que préside Olivier Henry, n’est pas étrangère à l’attrait que suscite l’épreuve gouënovaise. La jeunesse et le dynamisme des membres que compose l’équipe d’organisation, a permis nombre d’innovations depuis que les infrastructures du parcours ont été mises en place à l’occasion de la Finale de la Coupe de France 2007.

« Nous conservons bien évidemment le même tracé et la même logistique, car au fil des ans nous récoltons les fruits du travail réalisé lors des précédentes éditions », analyse Olivier Henry. « Nous n’apportons pas de changement, mais de constantes évolutions. »

Pas de changement non plus en ce qui concerne le parc-concurrents : « C’est un parc à l’anglaise », précise le président de l’Ecurie du Mené. « Il est installé dans un grand champ, ce qui permet d’offrir une unité de lieu en regroupant tous les pilotes au même endroit. »

Olivier Henry sait que le tracé de la Course de Côte de Saint Gouëno, long de 3.200 mètres fait l’unanimité. Ce n’est pas donc pas sur le parcours par lui-même qu’il faut proposer des innovations, mais sur l’accueil de l’ensemble des acteurs de la discipline, pilotes et spectateurs.

Et pour ce qui est du spectacle, Olivier Henry souhaite que ceux qui seront sur le bord de la route, en prennent plein les yeux : « Le format si particulier de la course de côte, permet d’offrir au public la possibilité de diffuser les débats en temps réel. Au niveau national, nous avons été les initiateurs de l’installation d’un écran géant, grâce auquel les spectateurs peuvent suivre l’évolution des pilotes sur notre tracé. C’est un plus qui est apprécié non seulement du public, vers qui cette prestation était initialement destinée, mais des pilotes et de leurs accompagnants », poursuit Olivier Henry.

« Le dispositif vidéo mis en place permet également d’offrir une visibilité supplémentaire à nos partenaires – qu’ils soient institutionnels ou privés – ce qui les conforte dans le souhait d’accroitre leur implication au fil des éditions. Bien évidemment cela nous a incité à doubler la mise cette année. Nous disposerons donc d’un écran supplémentaire installé dans le parc-concurrents, ce qui permettra par le biais d’une caméra VHS de donner la parole aux pilotes entre deux montées. Tout cela sera bien évidemment relayé sur l’écran disposé au Fer à Cheval », précise l’organisateur.

La course de côte a cet indéniable avantage de pouvoir proposer, au sein d’une même discipline, des plateaux composés d’autos spectaculaires. Et Olivier Henry peut se targuer de présenter des listes d’engagés assez exceptionnelles pour une épreuve géographiquement décentralisée : « Pour cette 31ème édition, les meilleurs pilotes du championnat ont répondu présents. Nous aurons près de 90 pilotes dans le cadre de l’épreuve comptant pour le Championnat de France de la Montagne, une vingtaine de concurrents sont engagés en VHC et 70 pilotes britanniques seront également de la fête », se satisfait Olivier Henry. « Pour ce qui est des Véhicules Historiques de Compétition, nous doublons le nombre d’engagés par rapport à l’an dernier, ce qui tend à démontrer que la publicité faite autour de l’épreuve gouënovaise porte ses fruits. Nous pourrons compter sur la présence de Jean-Marie Almeras, qui n’hésite pas à faire le déplacement dans l’Ouest pour honorer notre épreuve. »

La course se présente sous les meilleurs augures, mais pour Olivier Henry la manifestation ne doit pas se cantonner à proposer une course de qualité : « Il est indéniable que les concurrents viennent sur l’épreuve gouënovaise pour satisfaire leur passion. Mais ils sont là également pour l’esprit festif et convivial qui règne sur notre manifestation, au travers des diverses animations qui leur sont proposées. C’est pour cela que nous avons fait appel à Marc Fleury et Steve Rinsoz, les Drifteurs suisses qui assureront le spectacle entre deux manches. »

Si dans la journée, les riverains de Saint Gouëno seront bercés par les bruits des moteurs, le soir venu c’est la musique qui devrait calmer les esprits surchauffés par les prestations des pilotes : « Dans la rubrique détente, nous proposons des soirées concert, de musique Folk Rock Celtic qui auront lieu le vendredi et le samedi soir devant la salle des fêtes. Un circuit de navette est par ailleurs mis à disposition des pilotes et de leurs accompagnants pour qu’ils puissent rejoindre le centre de Saint Gouëno afin de profiter pleinement de la fête. »

L’important soutien de l’ASACO Maine – Bretagne ne suffirait pas à l’Ecurie du Mené pour mettre en place l’ensemble de cette organisation. Olivier Henry sait que rien ne serait possible sans l’investissement de partenaires, institutionnels ou privés, qu’il tient à remercier. « Un grand merci évidemment à la Commune de Saint Gouëno, et à la Communauté de Communes de Mené, au département des Côtes d’Armor et la Région Bretagne qui nous apportent un soutien indéfectible. Je tiens tout particulièrement à remercier l’A.C.O., avec qui nous avons de très bons contacts, et notamment Philippe Quintin, le responsable départemental de l’A.C.O. Ce dernier a pris la mesure de notre engagement et incite l’Automobile Club de l’Ouest à s’investir un peu plus chaque année sur ce meeting gouënovais, cela à seulement une semaine des 24 Heures du Mans. »

La Course de Côte de Saint Gouëno est certainement l’épreuve en France qui suscite le plus d’engouement auprès du public, ce dont Olivier Henry n’est pas peu fier : « Nous attendons entre 10.000 et 12.000 personnes. Tout est en place pour que cette 31ème édition de la Course de Côte de Saint Gouëno soit une réussite, il ne reste plus qu’à espérer que le beau temps soit de la partie » conclut-il

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