Saint Gouéno : La carte postale de Bernard Desray
|
Saint Gouëno (Sant-Gouenoù en breton) compte 669 habitants au dernier recensement. Située au pied du mont « Bel Air », le point culminant (339 mètres) des Côtes d’Armor (côtes du pays de la mer), anciennement Côtes du Nord, au cœur du Mené, région du massif armoricain, Saint Gouëno est rattachée au canton de Collinée.
Saint Gouëno aurait fondé, dans le Finistère un monastère à Gouesnou, selon la légende, le saint aurait souhaité édifier un sanctuaire dans un champ de Saint Gouëno mais il aurait été chassé à coups de pierres par des lavandières, en s’enfuyant, il aurait laissé modelée dans la pierre l’empreinte de son sabot et de son bâton : le « Pas de Saint Gouëno » ! La région est très marquée par la religion chrétienne, les nombreuses croix et édifices de Saint Gouëno en attestent : l’église datant de 1862, la chapelle de Notre Dame des Sept Douleurs, au sommet de la colline du tertre, située dans un cadre bucolique, elle renferme une statue en bois de la Vierge transpercée de sept glaives. On peut voir aussi les croix de la Saude, de la Ville de Gueury (17ème siècle), le manoir du Placis, celui de la Ville-Delée (18ème siècle), ainsi que de nombreuses maisons du village des Clôtures datant du 17 ème siècle.
Entre nuages, soleil et vent, le climat des Côtes d’Armor est océanique avec des hivers doux et de précoces printemps. Marées et brises de mer génèrent de micro climats et le ciel peut être très changeant. Région à forte connotation agricole, l’élevage porcin y est très développé, la pêche occupe également une place non négligeable dans l’économie régionale avec 17 ports de pèche et 7 ports de commerce.
Le tourisme est également d’importance avec les sites de Perros-Guirec, Erquy, Saint Cast, Trebeurden, Tregastel, Saint Quay –Portieux…Les Côtes d’Emeraude, de Granit Rose, de Goelo et la Ceinture Dorée sont très prisées des estivants. Parmi de nombreux personnages célèbres natifs des côtes d’Armor, Bertand Du Guesclin, Ernest Renan, Théodore Botrel, Pierre Sabbagh, Patrick Dewaere, Bernard Hinault ont fait honneur aux couleurs (noir et blanc) de l’Armorique.
A table !
Diversité et richesse font la joie des palais en terre armoricaine, et par conséquent bretonne. Les produits de la mer, abondants et frais inondent les nombreux marchés où règnent fruits de mer et poissons : homard de Bretagne, coquilles Saint Jacques de la baie de St Brieuc, huitres plates (belon) sur lit de goémon, moules de bouchot (A.O.C) de la baie du Mont St Michel, civelles et cotriades. Les légumes primeurs occupent largement les étals : carottes nantaises et guérandaises, échalotes, poireaux, mâche de Bretagne, oignons rosés de Roscoff, sans oublier les fameux artichauts. Les fruits ont aussi leur place : poires et pommes, châtaignes et fraises de Plougastel…
Dans cette région au fort potentiel agroalimentaire, la viande est bien présente: l’agneau de pré-salé, le boudin de Vertou et l’andouillette de Guéméné sont souvent au menu des restaurants. Parmi les condiments assaisonnant la cuisine bretonne, la salicorne, légume de la mer et le sel de Guérande font partie des incontournables du paysage culinaire breton. On ne saurait ignorer, non plus, la galette de blé noir et les fromages font honneur à la tradition française : Chandamour, Curé Nantais, Machecoulais, Tomme des Monts d’Arrée au lait cru, fromage de l’abbaye de Timadeuc dans le Morbihan. Que dire, enfin, de la suavité et de la douceur de la galette bretonne, de la crêpe, du palet breton, du quatre-quarts, du Parlementin de Rennes et de l’incontournable far breton ?
A consommer avec modération
Certes, le cidre bouché est omniprésent en Bretagne et Armorique, mais il serait malséant de ne pas accorder crédit à d’excellents vins blancs qui accompagnent si bien poissons et fruits de mer : Muscadet de Sèvres et Maine, de la Loire, des Côtes de Grandlieu.
Difficile aussi de ne pas céder à la tentation de goûter à un Pommeau (suave mélange de cidre et de Calvados), à un Poiré ou au fameux Chouchen, également dénommé hydromel, cher à nos ancêtres les Gaulois !
Saint Gouëno aurait fondé, dans le Finistère un monastère à Gouesnou, selon la légende, le saint aurait souhaité édifier un sanctuaire dans un champ de Saint Gouëno mais il aurait été chassé à coups de pierres par des lavandières, en s’enfuyant, il aurait laissé modelée dans la pierre l’empreinte de son sabot et de son bâton : le « Pas de Saint Gouëno » ! La région est très marquée par la religion chrétienne, les nombreuses croix et édifices de Saint Gouëno en attestent : l’église datant de 1862, la chapelle de Notre Dame des Sept Douleurs, au sommet de la colline du tertre, située dans un cadre bucolique, elle renferme une statue en bois de la Vierge transpercée de sept glaives. On peut voir aussi les croix de la Saude, de la Ville de Gueury (17ème siècle), le manoir du Placis, celui de la Ville-Delée (18ème siècle), ainsi que de nombreuses maisons du village des Clôtures datant du 17 ème siècle.
Entre nuages, soleil et vent, le climat des Côtes d’Armor est océanique avec des hivers doux et de précoces printemps. Marées et brises de mer génèrent de micro climats et le ciel peut être très changeant. Région à forte connotation agricole, l’élevage porcin y est très développé, la pêche occupe également une place non négligeable dans l’économie régionale avec 17 ports de pèche et 7 ports de commerce.
Le tourisme est également d’importance avec les sites de Perros-Guirec, Erquy, Saint Cast, Trebeurden, Tregastel, Saint Quay –Portieux…Les Côtes d’Emeraude, de Granit Rose, de Goelo et la Ceinture Dorée sont très prisées des estivants. Parmi de nombreux personnages célèbres natifs des côtes d’Armor, Bertand Du Guesclin, Ernest Renan, Théodore Botrel, Pierre Sabbagh, Patrick Dewaere, Bernard Hinault ont fait honneur aux couleurs (noir et blanc) de l’Armorique.
A table !
Diversité et richesse font la joie des palais en terre armoricaine, et par conséquent bretonne. Les produits de la mer, abondants et frais inondent les nombreux marchés où règnent fruits de mer et poissons : homard de Bretagne, coquilles Saint Jacques de la baie de St Brieuc, huitres plates (belon) sur lit de goémon, moules de bouchot (A.O.C) de la baie du Mont St Michel, civelles et cotriades. Les légumes primeurs occupent largement les étals : carottes nantaises et guérandaises, échalotes, poireaux, mâche de Bretagne, oignons rosés de Roscoff, sans oublier les fameux artichauts. Les fruits ont aussi leur place : poires et pommes, châtaignes et fraises de Plougastel…
Dans cette région au fort potentiel agroalimentaire, la viande est bien présente: l’agneau de pré-salé, le boudin de Vertou et l’andouillette de Guéméné sont souvent au menu des restaurants. Parmi les condiments assaisonnant la cuisine bretonne, la salicorne, légume de la mer et le sel de Guérande font partie des incontournables du paysage culinaire breton. On ne saurait ignorer, non plus, la galette de blé noir et les fromages font honneur à la tradition française : Chandamour, Curé Nantais, Machecoulais, Tomme des Monts d’Arrée au lait cru, fromage de l’abbaye de Timadeuc dans le Morbihan. Que dire, enfin, de la suavité et de la douceur de la galette bretonne, de la crêpe, du palet breton, du quatre-quarts, du Parlementin de Rennes et de l’incontournable far breton ?
A consommer avec modération
Certes, le cidre bouché est omniprésent en Bretagne et Armorique, mais il serait malséant de ne pas accorder crédit à d’excellents vins blancs qui accompagnent si bien poissons et fruits de mer : Muscadet de Sèvres et Maine, de la Loire, des Côtes de Grandlieu.
Difficile aussi de ne pas céder à la tentation de goûter à un Pommeau (suave mélange de cidre et de Calvados), à un Poiré ou au fameux Chouchen, également dénommé hydromel, cher à nos ancêtres les Gaulois !
Bernard Desray
